Le 22 juin 1998<o:p></o:p>

21h30

Je n'avais pas le choix. Nous avons essayé d'échapper à ces monstres, en nous serrant les coudes pour survivre. Mais Robert commençait à présenter les symptômes.<o:p></o:p>

Je n'avais pas le choix. Ces créatures sont l'œuvre du diable. Il n'y avait pas d'autre issue. Il aurait fait la même chose à ma place.<o:p></o:p>

J'ai mis fin à ses souffrances et j'ai dû l'abandonner dans la salle de bain. Je suis sans doute le dernier maintenant...

Comment une telle chose a-t-elle pu arriver ? Je ne me pardonnerai jamais d'avoir fait partie de ce projet. Mais je sais ce qui m'attend. Il n'y a aucun moyen de s'échapper de cette maison de fous. Ce n'est plus qu'une question de temps.<o:p></o:p>

Tout est prêt. Il ne me reste plus qu'à rassembler le courage nécessaire pour passer à l'acte. Le plus dur est de penser à tout ce que je n'ai pas eu le temps d'accomplir.<o:p></o:p>

Mais je préfère encore mourir que de devenir l'une de ces créatures. J'espère que tu comprendras. Je veux mourir dignement.<o:p></o:p>

Il y a un message au dos.<o:p></o:p>

Linda, pardonne-moi...

Vous trouverez ce document dans la salle du poste de garde où se trouve un pendu.

CONFIDENTIEL A : Responsable de la sécurité<o:p></o:p>

Date : 22 juillet 1998 2h13<o:p></o:p>

Le jour J approche. Exécutez les procédures suivantes sous huitaine. Mesures immédiates exigées.<o:p></o:p>

1. Faire venir les membres des S.T.A.R.S. sur le domaine et obtenir des données de combat brutes sur les performances des "Armes biologiquement modifiées" contre les membres des S.T.A.R.S.<o:p></o:p>

2. Recueillir deux embryons de chaque spécimen mutant, à l'exception du Tyrant. Eliminer le Tyrant.<o:p></o:p>

3. S'assurer de la destruction complète du laboratoire Arklay, ainsi que de son personnel et de ses cobayes. Faire passer leur mort pour un accident.<o:p></o:p>

Une fois les procédures ci-dessus exécutées, contacter le quartier général pour de nouvelles instructions. Si, pour une raison quelconque, vous vous trouvez dans l'incapacité de mener à bien la procédure dans le délai indiqué, informez-nous en immédiatement. En cas d'urgence, appelez directement le poste 5691.<o:p></o:p>

Bonne chance.<o:p></o:p>

Le quartier général d'Umbrella<o:p></o:p>

Umbrella Inc.

Vous trouverez ce document dans la salle du premier étage avec les têtes d'animaux et l'aigle.

C'est une lettre.<o:p></o:p>

Le 3 juin 1998<o:p></o:p>

Ma chère Alma, <o:p></o:p>

Je te fais toutes mes excuses de n'avoir pu t'appeler. L'homme aux lunettes noires m'interdisait de téléphoner. Désolé, Alma.<o:p></o:p>

Je ne sais par où commencer, ni comment expliquer en quelques mots ce qui s'est passé depuis la dernière fois que nous nous sommes parlé, et je dois dire que je ne prends pas un bon départ.<o:p></o:p>

J'espère que tu vas bien et que tu me pardonneras de m'égarer par moments ; cette lettre n'est pas facile pour moi.<o:p></o:p>

Alors que je t'écris, je sens les concepts les plus simples m'échapper et laisser la place à un sentiment de désespoir et de confusion. Je dois cependant te dire ce que j'ai sur le cœur avant de mourir. Alma, je t'implore de me croire.<o:p></o:p>

Il me faudrait des heures pour te raconter la totalité des événements et le temps m'est compté. Je te demande donc d'accepter les faits : le mois dernier, il y a eu un accident au laboratoire et le virus que nous étudions s'est propagé. Tous mes collègues ont été contaminés. Ils sont soit morts, soit mourants. La maladie est telle que ceux qui sont encore en vie ont complètement perdu l'esprit. Ce virus dépossède ses victimes de toute humanité et les force à chercher avidement la vie et à la détruire.<o:p></o:p>

Alors que je t'écris, je les entends à ma porte, comme des animaux affamés dépourvus de tout esprit.<o:p></o:p>

Alma, je n'ai tenté de survire que dans l'espoir de te revoir. <o:p></o:p>

Malheureusement, mes efforts ne peuvent que retarder l'inéluctable : je suis contaminé et je n'ai aucune chance d'échapper à mon sort.<o:p></o:p>

Je n'ai d'autre choix que de m'ôter la vie avant de perdre ce qui me sépare de ces monstres. Je t'envoie tout mon amour. Dans une heure, j'aurai refermé mes yeux à jamais et je connaîtrai enfin la paix.<o:p></o:p>

J'espère que tu comprendras mon geste. Je suis désolé.<o:p></o:p>

Martin Crackhorn

Vous trouverez ce document dans la salle du premier étage avec l'aquarium.

9 mai 1998 : Ce soir, j'ai joué au poker avec Scott, Steve le chercheur et Alias le garde. Steve a beaucoup gagné, mais je pense qu'il a triché. Ordure.<o:p></o:p>

10 mai 1998 : Aujourd'hui, l'un des principaux chercheurs m'a demandé de m'occuper d'un autre monstre qui ressemble à une sorte de gorille dépecé. Il m'a dit qu'il fallait le nourrir d'animaux vivants.
Lorsque je lui ai jeté un cochon, le monstre a commencé par jouer avec... puis il lui a arraché les pattes et les viscères, avant de commencer à le dévorer.<o:p></o:p>

11 mai 1998 : Vers 5 heures du matin, Scott est venu me réveiller. Il m'a vraiment fichu la trouille. Il portait une combinaison de protection. Il m'a dit d'en enfiler une moi aussi.<o:p></o:p>

J'ai compris qu'un accident s'était produit dans le labo du sous-sol. Je savais que ça arriverait un jour. Ces imbéciles de chercheurs ne dorment jamais, même pendant les vacances.<o:p></o:p>

12 mai 1998 : Je porte cette saleté de combinaison depuis hier. J'ai la peau sale et ça me démange. Les chiens me regardent d'un drôle d'air. Pour leur apprendre, je ne les ai pas nourris aujourd'hui. Bien fait pour eux.<o:p></o:p>

13 mai 1998 : Je suis allé à l'infirmerie parce que mon dos était tout gonflé et me démangeait. Ils m'ont bandé le dos et le docteur m'a dit que je n'avais plus besoin de porter la combinaison. Je n'ai qu'une seule envie : dormir.<o:p></o:p>

14 mai 1998 : Lorsque je me suis réveillé ce matin, j'ai découvert une autre ampoule à mon pied. J'ai dû traîner du pied en allant au chenil. Les chiens ont été étonnamment calmes toute la journée.<o:p></o:p>

Je me suis ensuite aperçu que certains d'entre eux s'étaient enfuis. C'est peut-être leur moyen de se venger après trois jours de jeûne. Si quelqu'un s'en aperçoit, je vais passer un sale quart d'heure.<o:p></o:p>

16 mai 1998 : J'ai entendu dire qu'un chercheur qui avait tenté de s'échapper du complexe avait été tué la nuit dernière. Tout mon corps me brûle et me démange durant la nuit.<o:p></o:p>

Lorsque j'ai gratté mon bras enflé, un morceau de chair putréfiée est tombé. <o:p></o:p>

Bon sang, qu'est ce qu'il m'arrive ?<o:p></o:p>

19 mai 1998 : Plus de fièvre mais démangeaisons. Très faim aujourd'hui, mangé nourriture des chiens. <o:p></o:p>

21 mai 1998 : Ca gratte, gratte Scott venu avec sale tête alors je l'ai tué. Délicieux.<o:p></o:p>

4// Gratte, Délicieux.

Vous trouverez ce document dans la chambre du gardien.

Instructions spéciales pour la destruction des cadavres

Nous avons de nouvelles informations sur ces "créatures". Bien qu'elles semblent mortes, elles sont capables de revenir à la vie. Il existe cependant des moyens de les en empêcher.

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Nous connaissons actuellement deux méthodes permettant de stopper la résurrection.

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1) INCINERATION<o:p></o:p>

2) DESTRUCTION DES CADAVRES<o:p></o:p>

Si d'autres méthodes sont découvertes, nous vous en informerons immédiatement.<o:p></o:p>

Pour ceux qui ont encore la volonté de vivre, du pétrole se trouve au rez-de-chaussée du manoir.<o:p></o:p>

Prenez-en autant que nécessaire. Vous aurez besoin de quelque chose pour l'allumer, et vous devrez vous le procurer par vous-mêmes.

Vous trouverez ce document dans la remise au RDC.