Trois ans après la défaite de Cortex dont le plan visait à utiliser un nouveau Bandicoot pour vaincre Crash, tout est redevenu normal sur l'île de notre mascotte. Seulement, Cortex a réussi à se libérer des glaces et tente, une fois de plus de s'en prendre à son ennemi de toujours. Malheureusement pour lui, un duo va prendre le rôle titre du méchant, les jumeaux maléfiques, qui veulent non seulement détruire le monde mais en plus se venger du docteur. Crash et Cortex devrons alors faire équipe non seulement pour sauver le monde mais aussi pour découvrir qui sont vraiment ces jumeaux maléfiques et pourquoi ils veulent se venger.

Ce titre mise avant tout sur son humour, qui n'est pas mal du tout. Les boss sont un vrai plaisir à affronter, d'autant plus qu'ils sont très variés, non seulement au niveau de l'environnement, mais aussi au niveau de la stratégie à employer. L'aventure ce suis bien, mais nous avons rapidement fait le tour des mouvements, puisque plus rien ne subsiste des techniques apprises dans le 3ème opus de la série, hormis le double saut. Pour rattraper cela, trois personnages sont jouables dans ce jeu dont la nièce (ou fille ?) de Neo Cortex, Nina. Tous ont une jouabilité différente et les trois seront nécessaires lors de l'affrontement du boss de fin. Le principal souci réside dans l'imprécision des sauts. Nous ne sommes jamais sûrs d'atterrir sur une plate-forme ou de sauter dans le vide. De ce fait, le jeu est plus difficile que les opus de la trilogie sur PS1. Autre problème, si les checkpoint sont monnaie courante, il n'en va pas de même pour les points de sauvegarde. Ainsi, prenez garde de n'arrêter le jeu qu'après un point de sauvegarde, sinon vous serez obligé de refaire tout le parcours lors de la reprise de la partie. Le doublage français est excellent et les musiques s'adaptent parfaitement à l'univers du jeu. Au final, n'ayez pas peur de l'avoir dans votre ludothèque.

Vous incarnez un Blade qui repart à la chasse aux vampires. Sa mission, éliminer tout ce qui bouge pour tenter d'empêcher les créatures de la nuit de créer un super-vampire qui pourrait bien ne même plus craindre la lumière du jour.

Grosso modo, le scénario c'est ça et ce n'est pas ça. En fait, lorsque l'on avance dans l'aventure, on a plus l'impression d'avoir un scénario construit sur le jeu plutôt qu'un jeu construit sur un scénario. Je comprends pourquoi le site JeuxVidéo.com a considéré ce jeu sans scénario. Je sais que je viens de placer le mot "scénario" 5 fois (cette dernière comprise), disons que c'est pour compenser son extrême limite au sein du jeu. Maintenant passons au gameplay. On se déplace avec le joystick gauche, le même qui contrôle la caméra. Bonjour les emmerdes que cela cause. Les coups se donnent avec le joystick droit mais voilà, les coups sont extrêmement peu précis et surtout, il faut faire un va-et-vient pour chaque coup, ce qui devient lassant à la longue. De plus, Blade est assez lent à la fois dans ses déplacements que dans ses coups, il n'est rapide que lorsqu'il se trouve en mode rage, seule façon d'utiliser son épée, qu'il porte toujours sur lui. Ses armes ne sont que peu variées, un glaive qui, utilisé au bon moment, peut décapiter les ennemis en un coup, mais cela ne fonctionne que dans les endroits vastes car il n'est pas rare que l'objet se plante dans un mur. Avec le pistolet, un bon timing signifie un mort en une balle mais si une troupe de vampire se pointe, ne comptez pas là-dessus parce que votre vie en pâtira. Le fusil à pompe est puissant de près mais très peu précis. Ajouté à cela, vous n'avez que six emplacements d'objet à combler avant le début de la mission, et les armes à feu ainsi que le gilet pare-balle prennent deux emplacements, vous êtes donc très limités et il n'y a aucun moyen d'accroitre la quantité de place, ce qui m'amène à dire qu'un menu d'amélioration n'aurait pas été de trop. Si Blade est blessé au combat, il peut se régénérer mais uniquement lorsque la jauge de sérum (qui diminue inexorablement sans possibilité aucune de la restaurer) est suffisamment remplie. En parlant d'altercation avec l'ennemi, l'IA adverse n'est vraiment pas terrible, un coup elle est là, un coup on peut parler d'Imbécilité Artificielle. Les ennemis, bien qu'assez variés physiquement, ont un comportement trop souvent identique les uns par rapport aux autres ce qui ajoute à la répétitivité du jeu et son absence de variété. Seuls les zombies et un boss sortent du lot. Quant aux décors, s'ils sont un peu plus variés dans les deux derniers chapitres, sont très réutilisés dans le premier. Et pour finir, du côté des personnages en eux-mêmes, hormis les cut scenes, les voix sont très peu variés et trop souvent réutilisées (ai-je déjà prononcé cette phrase ?) Voici l'intégralité des paroles des ennemis : "C'est Blade !" ; "Viens me voir !" et "He ! Le bâtard !" ; le tout est doublé par un seul comédien. Idem pour Blade qui ne l'ouvre que lors de finish move eux-mêmes TRES variés (pieux dans le crâne et empalement avec l'épée, le tout avec la rapidité légendaire de Doc Gynéco) : "Sois proche des tes amis, et encore plus proche de tes ennemis" et "Oh, sympathique". Quant aux dialogues eux-mêmes, en plus d'avoir des temps morts trop nombreux, sont parfois illogiques. Quand Whistler demande à Blade de le couvrir, celui-ci parle avec un effet style "je te parle par radio" (ce qu'il fait effectivement la plupart du temps) alors que Blade est juste à côté de lui. Au final, malgré la touche Activision qui se sent avec un début de mise en scène rappelant le travail sur les Spider-Man sur PS1, le jeu reste très très moyen.

Pas d'histoire, ce jeu est un puzzle-game. Créé pour rivaliser avec Tetris, ce jeu est néanmoins une parfaite réussite. Le gameplay est originale et se base sur les couleurs plus que sur la forme, à l'inverse du Tetris. Il faut, pour gagner des points et continuer la partie, placer les pièces de trois cases de manière à ce qu'au moins trois cases d'une même couleur forment une ligne (horizontale, verticale et diagonale). La ligne ainsi formée se brise et les cases suppérieures tombent dans l'espace libéré, contrairement à Tetris où un bloc reste bêtement au même niveau malgré la disparition quasi-totale de la pièce d'origine, empêchant souvent de loger une belle barre. Les musiques sont peu nombreuses mais assez mélodiques. Certaines sont belles, d'autre moins. Petit plus, il est possible d'y jouer à deux joueurs. Un vrai bon jeu quoi.

Le mage Sumner, créateur d'une tour aux nombreux portails permettant de visiter les quatre royaumes de Gauntlet, devient impuissant suite à l'invocation du démon Skorne par son obscure frère cadet Garm. Le démon des Enfers a absorbé toute la magie de la tour pour l'éparpiller à travers les mondes de Gauntlet, faisant de même avec les pierres runes utilisées par Garm, les seuls objets capables de le vaincre, avant d'enfermer le cadet dans son royaume ténébreux et de verrouiller tous les accès aux portails. Sumner utilise alors ce qui lui reste en magie pour déverrouiller un portail et appeler des Héros à la rescousse. Il vous incombe alors de traverser tout Gauntlet afin de récupérer les pierres runes, libérer la magie de Sumner des obélisques et vaincre les forces de Skorne avant d'éliminer le démon une fois pour toute.

Si le rendu de la Dreamcast est le meilleur parmi les trois versions existantes, le jeu n'en reste pas moins simple. Vous devez tuer tout les ennemis qui vous barrent la route afin de progresser. En devenant plus fort, vous pourrez vaincre les boss qui sont loin d'être faciles à battre. Pour avancer dans l'aventure, il faut impérativement activer les obélisques situés dans les trois premiers royaumes, sachant que vous n'êtes pas obligé de vaincre un boss pour visiter le monde suivant, ce qui est plutôt un bon point. En revanche, vous devrez tous les vaincre pour vous rendre dans le temple de Skorne et le vaincre une première fois pour le renvoyer en Enfer. Néanmoins, il vous sera nécessaire de retrouver les 13 pierres runes afin de vous rendre dans le royaume maudit et d'y vaincre le démon une bonne fois pour toute. Rien de bien difficile. Cela dit, vous ne risquez pas de vous griller les neurones car tout ce que vous avez à faire, c'est attaquer. Les ennemis, les tonneaux, les murs révélant des interrupteurs secrets, vous ne faites qu'attaquer. Très bien si vous voulez jouer et tuer des ennemis sans avoir à réfléchir mais rapidement lassant si vous voulez du changement. Côté animations, il n'y a presque rien. Quant au doublage français, s'il est plutôt réussi au niveau des intentions, la voix reste très mécanique, robotique. Vous pouvez également jouer à 4 joueurs en même temps, mais il faudra avoir le même rythme car la caméra unique ne permet pas trop d'éloignement. Personnellement, j'ai terminé seul le jeu sans me soucier du côté répétitif (ça fait du bien de jouer pour jouer de temps en temps) mais je dois reconnaitre que si le jeu est correct, il n'a rien d'exceptionnel.

Encore un jeu-puzzle. Le principe est simple vous devez équilibrer une balance et pour cela, vous servir d'objets arrivant sur un tapis-roulant situé sous cette balance. Sous chaque objet est noté son poids, il ne vous reste plus qu'à faire le nécessaire.

Ce jeu reste très simple mais ce n'est pas plus mal. Nintendo nous rappelle qu'un jeu vidéo est d'abord un jeu tout court. Ce titre permet à tous de passer un bon moment sans se prendre la tête.

Est-il vraiment nécessaire de présenter ce jeu. Oui, mais pas son fonctionnement puisqu'il s'agit du jeu-puzzle le plus célèbre au monde. Ce jeu est né dans l'esprit d'un russe, Alexei Pajitnov, en 1984. Il renonce aux droits et permet, grâce aux bonnes personnes, de faire publier Tetris à travers le monde. Le jeu arrive sur Game Boy en 1989 bien que la sortie européenne de la console se fasse fin 1990. La console sort directement avec le jeu et c'est un succès immence. La question est donc très simple : qui n'a jamais joué à un Tetris de sa vie ?

Notez que c'est l'un des rares jeux se finissant systématiquement par la défaite du joueur (ou le fait qu'il quitte la partie) puisque le jeu n'a pas de fin. Le score maximal de cette version est de 999 999 points mais même atteint, la partie se poursuit.

Voici la meilleure version du jeu Resident Evil 3. Bien que l'aventure reste exactement la même que celle de la version PS1, ce jeu contient quelques modifications qui le rendent un peu mieux que l'original.

Premièrement, les costumes. Si je commence par ça c'est justement que vous débutez l'aventure par un choix de costume. Ils sont tous débloqués et deux nouveaux font leur apparition, dont un, celui que je préfère, très proche de la tenue de départ, mais tout bleu. Choisissez votre préféré et c'est parti ! En conséquence, vous n'obtiendrez pas de clé boutique à la fin car cette dernière n'a plus d'utilité.

Second point, le jeu en lui-même est mieux fait, mieux dessiné, plus agréable à regarder, bien que les capacités de la console de Sega demeurent sous-exploitées.

Enfin, dernier point, le mode Mercenaires est disponible dès le début.

Au final, la seule récompense à la fin du jeu sont les épilogues.

A noter toutefois que les touches sont inversées par rapport à la version PS1, ce qui demandera un certain temps d'adaptation à un habitué de RE3 made in Sony. Vous allez ouvrir le menu au lieu de courir et inversement. Inutile de chercher dans la configuration de la manette, aucune n'est semblable à celle de la PS1. Prenez votre temps, c'est la seule chose à faire.

Après la destruction de Halo, l'Adjudant Spartan 117 est gradé Major. Il est distingué à la Station Orbitale Le Caire, avec Miranda Keyes, fille du feu Commandant Keyes (de Halo) ainsi que le Sergent Johnson. C'est alors qu'une petite flotte Covenant s'approche de la Terre. 11è doit alors défendre la Station mais se retrouvera téléporté avec toute une troupe humain (dont Johnson et Keyes) sur un autre Halo. Parallèlement, le chef des Elites et Covenant qui avaient défendu le premier Halo est puni pour son échec et se retrouve alors au rang d'Arbiter, soldat envoyé en mission suicide.

Ce jeu surpasse de loin son prédécesseur. Les graphismes ont nettement évolué, Xbox Live est présent, le scénario est enfin là et pour de bon, non seulement en faisant sans cesse le lien avec le premier Halo (jeu) mais aussi en nous faisant découvrir l'univers des Covenants avec l'Arbiter. La bande son toujours aussi magique donne le ton à cet univers qui, je l'espère, ne cessera jamais de nous faire rêver. Si la fin du premier suggérait déjà une suite, cette fin là implique une suite obligatoire puisque nous savons tous qu'Halo 3 est sorti depuis un moment mais en plus car trop de questions sont toujours sans réponse.

2552, l'humanité est en guerre contre les Covenants, alliance extra-terrestre, et est en train de perdre. Le dernier refuge des Hommes, la Terre. Le Pillar of Autumn, un vaisseau spacial, est attaqué par les Covenants. L'Adjudant John-117 est alors réveillé pour sauver Cortana, l'intelligence artificielle du vaisseau afin qu'elle ne tombe pas dans les mains de l'ennemi, ce qui condamnerait l'humanité en donnant l'emplacement de la planète Terre. En s'échappant de vaisseau, les capsules de sauvetage chutent sur Halo, une structure étrange. Dès lors, le Spartan 117 doit retrouver les survivants tout en restant en vie.

Ce jeu n'est plus à présenté, ayant fait l'unanimité. Voici la légende du FPS, bénéficiant de bon graphisme pour l'époque, des lieux magnifiques avec un très bon scénario et surtout, une bande son magique sans laquelle Halo ne serait certainement pas ce qu'il est aujourd'hui.

Tandis que vous (Michael Becket) est en mission, une puissante explosion se produit. L'origine ? Alma, une entité mystérieuse et dangereuse. Cette fois, Alma est en colère et elle compte bien le faire savoir.

Suite directe du premier F.E.A.R., ce jeu se démarque du dernier par des graphismes mieux faits ainsi qu'un game play plus souple. Mais s'il y a une chose qui ne change pas, c'est l'ambiance, glauque et gore à souhait. La peur est là, le scénario aussi, cette oeuvre a tout pour plaire. A vous d'être séduit.