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    C'est désormais officiel, Resident Evil Opération Raccoon City sortira dans nos contrées le 23 Mars 2012 sur PS3 et Xbox 360. Comme chacun le sait, cet opus spin off est orienté action et nous dévoile les soubassements de l'histoire de Resident Evil 2 et 3.

    L'orientation action qu'a prit la saga ne satisfait pas tout le monde. Je suis moi-même pour un bon retour au vrai frisson. Cependant, en tant que spin off, cet épisode est libre de prendre la direction qu'il souhaite d'autant plus que j'ai toujours souhaité qu'un tel jeu vienne pimenter la saga. Voilà mon souhait exaucé.

    Et c'est peu dire ! Cette fois, le jeu est très dynamique contrairement à RE5 qui était assez mou, il faut le dire, pour un jeu d'action. Il est possible de courir, de se mettre à couvert comme dans Gears of War, d'utiliser différents types d'armes à feu et des grenades ramassées sur le terrain, d'enchaîner les attaques au corps à corps de façon rapide et brutale, de se soigner directement en ramassant les herbes vertes qui trainent sans compter les capacités spéciales du personnage sélectionné (rappelons qu'il y en a six). En cas de blessures graves, les zombies vous suivront à la trace tant que vous n'aurez pas soigné une hémorragie plutôt déplaisante. Bref, un surplus de réalisme qui semble très savoureux. L'action et la nervosité du titre montent en flèche aussi grâce à un point blanc constamment présent au centre de l'écran pour vous indiquer où vous allez tirer et ce, même lorsque vous être à couvert. Attention toutefois, il y a un léger décalage entre l'emplacement du point blanc lié à la caméra et la visée laser de votre arme. N'oublions pas non plus la présence salutaire d'un symbole vous indiquant la direction à prendre, vous empêchant ainsi de tourner en rond sans jamais savoir quelle direction prendre. Cela dit, j'imagine que rien ne vous empêche de faire un peu d'exploration si l'envie vous en prend.

    Mais le gameplay n'est pas le seul atout du jeu qui brille au point de nous aveugler par son seul casting : zombies, cerbères, hunters, lickers, Tyrans, Némésis, le mutant William Birkin, Leon, Claire, Nicholai Ginovaef, rien que ça !!! D'autres bonnes surprises nous attendent-elles de ce côté-là ? Qui sait ?

    Et les bonnes nouvelles continuent à poindre car si le casting tape dans le coeur, les graphismes tapent dans l'oeil. Le jeu est sublime, très bien fait. Les zones se suivent mais ne se ressemblent pas, tout en détail : un corps sur une rampe, des documents éparpillés dans un coin, une flaque de sang par-là, une mallette ouverte ici... Personnages, lieux et créatures sont très bien modélisés.

    Le tout contribue à donner à l'univers une ambiance complète car quand la musique n'est pas présente, les bruitages reprennent le flambeau pour nous immerger dans un monde plein de vie, assez ironique quand il s'agit d'errer au coeur d'une ville infestée de morts à moitié vivants et de vivants pas tout à fait morts. Petit bémol cependant, lorsque vous affrontez les monstres au corps à corps et explosez le crâne des zombies ayant chu sous un déluge de coups de couteau provoqué par votre petite personne courroucée en imitant à votre manière le magistral "Brise Crâne" de Gears of War, les sons ne sont pas vraiment à la hauteur de l'action. Néanmoins, c'est avec un réel plaisir que l'on retrouve les sons déjà présents depuis RE4 lorsque vous ramassez un objet.

    Malgré ces bons points, une autre épine semble piquer le jeu, elle concerne l'IA, ennemie notamment car lorsque vous prenez l'apparence des militaires (l'équipe envoyée par le gouvernement dont vous devez éliminer le moindre représentant pour couvrir les traces d'Umbrella) et que vous venez à eux pour en tuer un en vidant un chargeur dans son ventre, les autres ne semblent pas comprendre qu'un intrus pour le moins dangereux semble se faire passer pour un des leurs. Personnellement, si je voyais mon frère assassiner de sang froid mes parents sous mes yeux, il me semble que j'aurais tout de même la présence d'esprit de me poser des questions... En espérant que ce défaut sera corrigé avec le temps ou alors qu'il n'est présent qu'en mode facile.

    Dernier point, il semblerait que le jeu soit en passe d'être doublé dans plusieurs langues européennes dont le français, ce qui serait une première dans la saga, si l'on excepte le film d'animation RE Dégénération. Le principal problème du doublage est que soit il est bien réussi, soit il est un échec complet, ce qui c'est déjà vu plus d'une fois (j'ai déjà eu l'occasion d'en écouter sur un jeu PC acheté par un de mes amis style Age of Empires mais dont j'ignore le nom). Il n'y plus qu'à espérer que la direction artistique échoie entre des mains compétentes comme celles de Serge Thiriet (Call Of Duty [série], Bioshock [1 et 2], Assassin's Creed, Fable 2, Legacy of Kain : Défiance). Antoine Tomé fera-t-il partie du casting ? Mystère.

    Au final pour résumer ; les + : Une orientation action pleinement assumée, un gameplay visiblement bien étudié, un casting de personnages et de monstres musclé, de très beaux graphismes, musiques et sons omniprésents pour vous fournir une atmosphère complète, le jeu qu'il manquait à la saga.

    Les - : Bruitages parfois insuffisants, IA potentiellement trop basse.

    Allez, encore quelques mois et nous serons fixés !


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  • Resident Evil 5 était un des jeux les plus attendus. Seulement pour un jeux issus de la 5ème génération de jeux vidéo, Resident Evil 5 n'est pas terrible et ce sur plusieurs points :

    - L'IA. Franchement, elle n'est pas terrible du tout pour un troisième millénaire. En mode Pro solo, on a plus de chance de réussir si le partenaire n'est pas là.

    - Action, action, action, action mais aucune réaction du joueur... Resident Evil = Peur du premier jusqu'au 4 en passant par le 0 et les Outbreaks (même si eux-aussi sont à revoir). Le 5 c'est du grand n'importe quoi, même pas peur ! On peut plaisanter sur Wesker, le bourreau etc... pas le moindre frisson. Pour un Resident Evil, c'est une pure et simple trahison. Tous les épisodes étaient travaillés pour entrainer la peur sauf un, je vous laisse deviner lequel...

    - Le bestiaire simplement copier du 4, les quelques innovations viennent des jeux suivants : Devil May Cry, Gears of War etc... Des monstres gigantesques qui ressemblent à rien, qui s'éloigne un peu trop à mon goût de la mutation contrôlée ou non des premières créatures. Le cerbère est bon mais alors Irvin ou Excella, excusez moi mais c'est du bof, avec un laser qui vient du ciel qu'on la bute la p*te, du pure copier/coller Gears of War.

    - Resident Evil, on l'aime parce que c'est un survival/horror. Le 4 en reste un malgré une touche FPS positive mais maintenant c'est juste du tir à la première personne. On se croirait sur une borne d'arcade, un scénario de merde où faut juste faire pan pan dans la tronche du méchant, voilà RE5. Tu veux un bon FPS, va voir Halo ou GOW.

    - Dans les premiers opus, on était ravis de se retrouver confronté à des énigmes et les documents avaient un rôle important, mais maintenant, les documents ne servent à rien et niveau énigme, ne cherchez pas, il n'y en a pas.

    - Le système de sauvegarde rend le jeu trop facile, nous ne risquons pas d'avoir des problèmes pour le finir, on revient en arrière assez souvent à cause de la grande quantité de checkpoints. Le système de chapitres fait très Gears of War.

    - Resident Evil prend une mentalité Devil May Cry 4 et c'est pas bon du tout. Wesker a un look à la Dante en noir, saute partout, s'accroche au plafond tel notre demi-démon favoris. Pire, on se retrouve avec des fesses et des gros nibards en plein visuel dès le début avec Sheva puis avec Excella et enfin Jill ! Mais ils vont pas bien du tout chez Capcom ! Le sexe fait vendre, ok mais faut pas déconner. Bientôt Resident Evil 6 avec des épées et une héroïne en string, non ?

    - Scénario qui fout en l'air les persos qui valent mieux que ça, le pire, désastre absolu avec Wesker, le perso phare du jeu et de toute la série cassé voire broyé par RE5, le manipulateur devient le manipulé, le fin stratège devient un vrai novice, les combats contre lui sont trop faciles alors qu'il pourrait tuer Chris en trois claquements de doigt. Dans RE5, il n'est pas utilisé, il est gaspillé.

    RE5 est un bon FPS mais un mauvais Resident Evil. Attention au futur 6 car une erreur comme celle-là et c'est la clé sous la porte. Heureusement qu'il y a Darkside Chronicles qui fait le remake de RE2 et Code : Veronica.


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  • Je suis allé faire un tour sur le site officiel de Resident Evil 5 quand j'ai remarqué une erreur monumentale, il y est dit que Wesker a survécu grâce au Virus T. Or cette information est une erreur et voir qu'elle pourrait véritablement s'officialiser me fait peur. Je vais donc faire de mon mieux pour lever le voile sur cette affaire.

    Comme tout bon fan de la série, j'ai un jour entendu la rumeur comme quoi Wesker était en fait infecté par le Virus T. Et comme tout bon fan, je me suis penché sur la question avec les éléments donnés par la saga Resident Evil. La réponse paraissait évidente : l'info est erronée et je vais vous montrer pourquoi.

    Rien ne vient confirmer l'information, pire, tout l'infirme. Premièrement, souvenez-vous. Le 2 février 2000 sort RE Code : Veronica et Code : Veronica X sort un an plus tard. On y retrouve Wesker avec des "superpouvoirs". Pour s'en expliquer, Capcom décide de fournir aux fans quelques explications dans le premier Wesker's Report. A propos de son infection, il dit très clairement : Après m'être débarrassé d'[Enrico], j'attendis l'échantillon du spécimen que Barry allait m'amener à la chambre du Tyrant. Je m'injectais le virus que j'avais obtenu de Birkin à l'avance. (...) Selon Birkin, le virus avait de profonds effets : il mettrait mon corps en état de mort temporaire, et me ramènerait par la suite à la vie en possession de pouvoirs surhumains. Wesker parle ici de son virus. Or, où voyez-vous qu'il s'agit du Virus T ? Virus dont il parle ouvertement dans le reste du rapport, ainsi qu'il le fait pour le G. Si Wesker s'était injecté le Virus T, il en aurait fait mention.

    Deuxièmement, si on se contente uniquement des jeux vidéo, les protagonistes se battent contre le Virus T et le Virus G. Jill et Chris principalement. Or, rien n'indique là-encore la véracité de l'info, elle est encore contredite par les paroles de Jill dans RE5. Elle révèle à Chris que la force de Wesker provient "d'un virus". S'il s'agissait du virus T, son nom aurait été prononcé, or ce n'est pas le cas.

    Troisièmement, il suffit d'observer les caractéristiques des virus. Le T fait muter les humains lentement allant du stade zombie à celui de Licker. Les animaux et les plantes aussi subissent des mutations. Mais en ce qui concerne les humains, les sujets ne sont pas plus forts qu'avant la mutation, pire encore, leurs facultés intellectuelles se retrouvent réduites à néant. Seuls les Tyrans possédant un minimum d'informatique dans la tête (Ivan, Némésis...) sont intelligents. Cela ne correspond en rien au virus de Wesker qui a modifié ses yeux ainsi que ses capacités physiques (Wesker a également gardé toute son intelligence).

    La seule et unique chose qui pourrait éventuellement apporter un minimum de crédibilité à cette information est qu'une révélation de RE5 (elle-même peu crédible et en contradiction totale avec le Wesker que l'on avait jusque là) dit que Wesker est en fait le résultat d'un projet avec le virus Progenitor. Or même si le Progenitor est la base du Virus T, il ne l'est pas et ce n'est pas grâce à lui que Wesker a pu survivre toutes ses années.

    Au final je peux dire que je n'ai fait que mon travail de fan de la série pour comprendre que d'une, l'information est un erreur et que de deux, RE5 détruit totalement le personnage de Wesker.


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  • Avant sa sortie, RE5 se montrait sous un très beau jour avec tout un tas de capacités nouvelles : le temps d'adaptation à la lumière et à l'obscurité, la déshydratation qu'il fallait éviter en buvant, des vagues d'ennemis qui n'en finissent pas et un bourreau géant invincible qui nous suit partout. Voilà tout ce que l'on pouvait espérer.

    Mais la crise est là et frappe absolument tout. Plutôt que de prendre des risques qui pourraient être assez coûteux, les développeurs décident d'assurer leurs arrières. Ainsi, les vagues d'ennemis sont réduites, l'adaptation obscurité/lumière et la déshydratation ont été abandonnées (quel dommage !) et le bourreau n'est présent qu'au tout début. La restriction est dure mais loin d'être terminée.

    En effet, Capcom décide d'abandonner l'innovation pour reprendre ce qui avait déjà plu autrefois. Nous retrouvons donc les tronçonneurs, mais aussi "Ndesu", une variante de El Gigante. Mais ce n'est pas tout. Le Boss marin issu du personnage de Ricardo Irving ressemble de près au monstre issu de Salazar de RE4 (de même, les deux personnages sont dans la même catégorie de "tête de con") et de loin à la She-Viper de Devil May Cry 4. Le tout premier Boss quand à lui s'affronte dans un lieu très proche de celui où on affronte le premier Verdugo et le combat garde le même système avec le recours aux bombonnes. La scène avec la poursuite en moto fait étrangement penser à un niveau complet de Gears Of War 2. Le Boss final est proche de la version monstre de Krauser. De même, d'autres lieux et évènements seront directement issus de RE4. Seuls quelques éléments du bestiaire apportent un plus dans l'évolution, notamment les petites araignées, Adjules (les nouveaux Cerbères) ainsi que certains Boss et les créatures volantes sortant des corps des villageois.

    Et voici que Wesker entre en scène. Quoique son apparition marque les esprits, ce Wesker là s'éloigne un peu du Wesker que l'on connaissait jusque là. Il se cache derrière le "Je ne suis pas en train de détruire le monde, je le sauve" alors que le vrai Wesker n'en a strictement rien à faire du monde (je vous rappelle que son humanité s'est envolée). Dans un combat contre lui, il est relativement calme alors qu'il pourrait détruire Chris et Sheva un bon nombre de fois durant tout le jeu. Wesker est légèrement en dessous de nos attentes.

    Au final, on peut dire que Resident Evil 5 déçoit par son manque presque total d'innovation. Néanmoins il n'est pas un simple copier-coller car les évènements sont camouflés dans l'histoire et certaines allusions à RE4 pourraient passer inaperçues aux yeux non attentifs. Le jeu reste bon car on y joue avec plaisir et Capcom a très bien utilisé la rejouabilité avec les bonus. La série, à défaut d'innover, tiens compte des erreurs du passé et transforme le système des deux personnages merdique du 0 et moyen dans Outbreak en un très bon système ici. Capcom réussi à maintenir RE5 dans les bons jeux et même s'il est trop proche de RE4, il reste un jeu à part.<o:p></o:p>


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  • Resident Evil 5 semble être l'apogée actuelle de la série, mais ne sera-t-il pas le dernier ?

    Pourquoi est-ce que je dis cela ? Plusieurs choses m'amènent à penser que cet opus sera le dernier. La première, une main n'est parfaite que s'il y a cinq doigts, et voilà que nous avons 5 opus principaux, aussi inséparable les uns des autres que les doigts de la main.

    Ensuite, il y a ce retour aux sources. Les histoires se terminent souvent là où elles ont commencés en révélant certains éléments cachés depuis le début ainsi qu'en dévoilant une fin en apothéose. L'histoire de Resident Evil a commencé avec le virus T qui trouve son origine dans le virus Ebola qui a infecté l'Afrique. De plus, plusieurs personnages principaux semblent être présents car les acteurs qui leurs prêtent leurs voix sont présents au casting, Ada Wong, Albert Wesker (déjà confirmé), Jill Valentine, Steve Burnside (qui revient vivant tout comme Wesker l'avait dit dans Code Veronica?) et même Ozwell E. Spencer. Ces personnages pourraient simplement apparaitre dans un mode Mercenaire mais rien n'exclu leur présence dans l'histoire.

    Si jamais c'est le cas alors on retrouve les affrontements finaux depuis longtemps attendu : Wesker/Spencer ; Ada/Wesker ; Chris&Jill/Wesker&Spencer. Si tel est le cas, comment pouvez-vous imaginer une suite à Resident Evil ? C'est tout simplement impossible. Umbrella n'est plus, l'histoire ne tien que parce que Spencer et Wesker sont toujours vivant. Et Dieu sait qu'à chaque fois qu'il y a eu un grand rassemblement de personnages, la fin de l'histoire était annoncée. J'espère vraiment que ce ne sera pas la fin, mais il faut bien une fin à un moment donné et qui plus est, nombreux sont les éléments qui vont dans ce sens. J'espère plus que tout le monde me tromper. Mais si j'ai raison, alors préparez-vous à dire adieu à la saga la plus éprouvante et la plus spectaculaire qui soit !


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